Footing du matin, compte tes muscles le lendemain
On sent que l'hiver est passé par là. Entre la neige et la grippe, je n'ai pu courir qu'une fois en un mois et demi. Hier donc, footing, non d'un chien ! Et un footing un peu spécial puisque j'ai emmené Gally courir avec moi pour la première fois. Je vous vois venir : non je n'emmène jamais Valdéa ! Valdéa court dans la ferme, mais pour se déplacer à l'extérieur, elle monte dans le coffre.
Nous voilà donc parties pour une demie heure de trotting à pattes *.
Sauf qu'évidemment nous nous éloignions de la maison et à mi-chemin, il était devenu urgent pour Gally de me le signaler. Elle commençait sérieusement à avoir les pétoches dans ce lieu si stressant inconnu. Courir avec un chien qui vous saute dans les jambes pour vous faire arrêter n'est pas la meilleure façon de courir. Décision fut donc prise de faire demi-tour. La légèreté la regagna...
Fini l'angoisse ! On a failli rentrer à la maison avec : un grand bout de bois, un petit bout de bois, une motte de terre, une motte de fumier séché...
Gally est rentrée fraiche et pimpante. Pas moi... J'ai intérêt à m'entrainer si je ne veux pas qu'elle me mette la pâtée à chaque course quand elle sera grande !
*Je précise quand même qu'elle a fait en tout et pour tout deux km à s'arrêter à toutes les touffes d'herbe, hein, je sais qu'elle a l'air de trimer sur cette photo, mais c'est plutôt l'ennui profond qui la tenait après 50 mètres sans bout de bois à brandir ni bouse séchée à mâchouiller.