La visite du dentiste

Publié le par Pupucefreewoman

Les cinq repas par jour ont fait du bien à Loulou qui a repris un peu. Mais il fallait savoir dans quel état était ses dents pour savoir comment l'alimenter au mieux par la suite. Nous avons donc fait venir le vétérinaire spécialisé dans les soins dentaires aux chevaux. J'avais déjà fait venir un dentiste mais qui n'était pas vétérinaire et qui n'avait donc pas accès aux tranquillisants. Croyez-moi, un cheval qui ne veut pas qu'on lui lime les dents remue beaucoup, et j'ai donc vu une différence de taille avec cette séance-ci. C'était bien moins pénible autant pour lui que pour le vétérinaire.

Ah pour sûr qu'elle a pris cher l'image du fier destrier quand celui-ci est complètement groggy avec une demie dose de tranquillisant. Le challenge du moment : tenir debout !

L'équipement du dentiste est impressionnant. L'ouvre-bouche d'abord, qui maintient la bouche du cheval ouverte, permet d'aller explorer les dents du fond. Deux dents sont manquantes. Les dents des chevaux ont la particularité (par rapport aux nôtres) de pousser sans cesse. S'il en manque une, celle d'en face ne va donc plus s'user dessus et va pousser jusqu'à empêcher le mouvement correct des mâchoires. C'était le cas pour Loulou.

A l'aide d'une lime rotative montée sur une perceuse, le vétérinaire a pu réduire les pics et permettre à nouveau un mouvement efficace de mastication. Ah oui, j'oubliais, les dents des chevaux ne sont pas innervées comme les nôtres donc pas de douleurs (là je les envie !). Je n'ai pas pris de photo, zut :-/

On rince, on rince, on rince !

Le coeur ? Ca va. Pour l'état général, j'ai intégré l'harpagophytum au quotidien sur les conseils du vétérinaire, plutôt qu'en cure comme je le faisais avant, car Loulou est perclus d'arthrose.

Je constate, un mois après cette séance de dentiste que Loulou remange du foin, preuve que c'était vraiment nécessaire.

Après le départ du vétérinaire, J'ai recouvert Loulou qui dormait encore bien, le nez posé au sol façon béquille, histoire de garder son équilibre. Il fallait attendre que l'effet du tranquillisant s'estompe...

Je n'étais pas la seule à trouver l'état de Loulou bizarre ! Les chats s'arrêtaient pour regarder la posture étrange du cheval et finissaient pas détaller comme des lapins.

Loulou peinait à émerger. Et puis la touffe d'herbe sur laquelle il avait posé son nez a commencé à le chatouiller et faire parvenir à ses naseaux une bonne odeur. Sa gourmandise l'a tiré de sa torpeur et il s'est mis à grignoter.

Un pas, puis un autre et voilà de l'herbe plus haute et appétente, ça stimule l'appétit.

Et puis l'herbe du petit chemin, encore plus haute, hmmm. Je suis restée presque une heure avec lui pour qu'il en profite.

Et depuis, on ne s'en prive pas. Les bords de route n'ont qu'à bien se tenir !

Et les salades montées aussi !

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P
Qu'est-ce que c'est bien de pouvoir de nouveau mastiquer ! N'est-ce pas, Loulou ? Bon appe !
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C
Voilà une bonne chose de faite. Bon appétit Loulou !
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O
Brave Loulou, j'avais mal pour lui, à tort maintenant je le sais !<br /> Bon et bien bon appétit !
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A
Ils ont de la chance de ne pas avoir mal aux dents, mais bon, ils ont d'autres inconvénients<br /> Je pense aux chevaux sauvages sans soins !!!!<br /> Bon courage Loulou - Les bordures des chemins vont être nickel chrome maintenant<br /> Bisous
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P
Sans ces soins, les chevaux sauvages meurent, de faim...
M
ce que j'en apprends sur les chevaux, à te lire.<br /> je ne les aime toujours pas, mais les tiens m'intéressent.<br /> merci
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P
;-)))