Automne à la ferme
Dernier changement de pré ce weekend avant de rentrer à l'abri du froid et des intempéries. Les gars sont contents forcément ! Ils adorent la butte... Les chevaux de trait quant à eux restent sur les parcelles déjà paturées afin de perdre le surgras emmagasiné, à leur grand damne.
J'en profite pour faire un tour de la clôture. Tout en haut, je jette un oeil sous le grand châtaigner, qui n'a quasiment rien donné depuis notre arrivée ici. Je me retrouve en un rien de temps avec de belles châtaignes plein mon t-shirt. Il faut que j'aille chercher des sacs, 2013 est une année faste !
Et en plus c'est beau !
Je tâche de garder à l'esprit qu'en cas de perte d'équilibre (c'est vite arrivé), NE PAS se rattraper avec les mains...
Le premier sac se remplit rapidement.
Galak-tout-black passe par là en faisant gaffe à ses coussinets, mais ne tarde pas trop de peur de se faire courser par plus gros que lui.
J'avais pris quatre sacs mais au bout de deux trois heures de ramassage, j'en ai plein les bras, le dos, les jambes.
J'aurais bien continué encore un peu, mais je me trouve envahie...
Bibi découvre le bon goût des châtaignes et comprend tout de suite qu'il est plus commode de les piquer dans le sac que de se faire piquer le nez à les ramasser par terre. Je prend donc mes gros sacs et redescend (aaaah dans ce sens là, c'est toujours mieux), moitié en les portant, moitié en les trainant de fatigue.
Le lendemain au potager, sous un mini tunnel installé sans grande conviction sur des pieds d'aubergine qui n'ont pas poussé faute d'arrosage (penser pour l'été prochain à installer une pompe, car les seaux d'eau portés à bout de bras sont trop fatigant et conduisent à un manque d'arrosage dommageable aux récoltes), une surprise m'attend. L'un des pieds d'aubergine s'est lâché grâce à la pluie et à l'abri du tunnel ! Les fruits ne sont pas très gros mais je peux attendre encore un peu avant de les ramasser...
A côté des aubergines, les courges noix de beurre n'ont elles non plus pas donné grand chose. Seulement six courges pour quatre pieds, faute d'arrosage suffisant là aussi. Mais on en a un peu quand même c'est toujours encourageant.
(les éclatements sont le signe d'un stress hydrique)
Après avoir bataillé longtemps à essayer d'installer des films de protection et des arceaux (un jour de grand vent, il faut dire aussi que ça n'est pas la meilleure des idées) pour former des tunnels, j'ai trimballé une bonne quinzaine de parpaings trouvés dans le hangar et les ai disposés le long de la seconde planche de mon petit coin de jardin. Posés dessus, les panneaux d'une serre maraichère récupérés sans la structure en bois car faute de savoir comment remonter la serre, les panneaux (une petite centaine) serviront pour certains de châssis. Ici ils protègent des plants de choux Tah Tsai semés dans une grand barquette il y a quelques semaines. Je ne suis pas bien sure d'être dans les temps, mais au moins j'aurais essayé ! Les capucines se retrouvent elles aussi sous les châssis, elles accompagnaient cet été les pieds de tomate à cet endroit du potager.
La journée n'était pas terminée loin de là, mais je garde la suite pour mon récit de demain ;-). D'ici là, châtaignes au lait pour diner et bientôt châtaignes grillées avec les premières flambées dans la cheminée...
A moins que je ne trouve ce soir des coulemelles pour accompagner une omelette et une salade du jardin...