Les 100 coups (de corne) des biquettes
- après avoir perdu 5 ans de vie en retrouvant - ensembles alors qu'ils ne sont pas sensés l'etre- P'tit Bouc et ses deux groupies à l'entrée du pré d'été, le long de la route, à 200 mètres de l'abri fermé où je les avais laissés
- après avoir passé l'après-midi dans le froid et l'humidité, jusque tard le soir dans le noir, à fabriquer trois rateliers pour que mes betes à cornes aient chacun le leur, ne se battent plus (pour les filles) et ne gaspillent plus
- après m'etre faite encornée, bousculée, trainée par l'une, projetée au sol par l'autre, dans le noir toujours et au bout du rouleau de mes forces et de mon moral, pour ramener ces furies trop pressées dans l'abri (Saint-Tole, Volt-Arène, mes potes, aidez-moi).
- après avoir juré, crié, hurlé que j'en avais vraiment plein le ...(dos.. si si, le dos,... hein ? j'ai pas dis le dos sur le moment ? C'est possible)... de ces p... de bestioles, font chier, p... m..., p... de sal... de biques, bordel, j'en ai marre, à quatre pattes dans la boue, dans le noir (coup de bol, le ridicule ne tue pas, sinon je n'aurais pas pu écrire cet article)
... j'ai collé tout le monde ensemble. Rikiki-qui-pue-qui-rit, Miss Daisy, La-Brute-Alpine, bouc, biquettes, zou, vlan, marre, tous ensembles, dans l'abri. Ensembles. Pas séparés. Ensembles.
Ben ils sont drolement cool maintenant. Rikiki se tire à la figure 10 fois par jour, ça lui gouline sur la barbichette. Daissy et 'Postrophe sont en chaleur, toutes neuneux.
C'est calme.
Bon, l'éleveur nous avait donné Rikiki parce qu'il n'était pas, comment dire, un grand étalon (ni un étalon grand non plus, d'où son nom, mais là n'est pas la question).
Faudra quand meme pas qu'on s'étonne si des p'tits trolls apparaissent dans quelques mois, non plus. Du coup.
En attendant, qu'est-ce que c'est calme.